Ici, l'idée de temps lisse n'existe plus. Au contraire, on a un temps très stable, dans lequel se trouve un battement régulier nommé pulsation. Ainsi, le temps de la pièce est un temps pulsé. (remarque : la pulsation d'un morceau de musique permet de définir sa vitesse, que l'on nomme tempo)
La caractéristique intéressante de cet extrait est la répétition de certaines cellules rythmiques et/ou mélodiques jusqu'à la fin de l'extrait. Ces cellules se répétant inlassablement, de manière obstinée, on les appelle ostinato.
On distingue sept ostinatos différents avec, dans l'ordre :
- les toms (batons verticaux rouges),
- des claquements (losanges jaunes),
- des roulements de timballes (pente courbe montante orange),
- un effet synthétique (pente courbe descendante rouge/rose),
- une petite cymballe (petits cercles gris),
- des cuivres graves + cordes frottées (carrées arrondis oranges puis roses),
- des cuivres aigus + cordes frottées (triangles arrondis orange sanguine puis roses).