Dimanche 15 avril 2012 à 3:20

Mieux vaux tard que jamais !

Le chant Né en 17 à Leidenstadt n'était au départ qu'un projet musical inclut dans la séquence concernant la création musicale au XXème siècle (classe de troisième). Cependant, ce chant venant s'ajouter à la liste des oeuvres à étudier pour l'épreuve d'Histoire des Arts, voici une petite vidéo qui pourra vous aider à réviser. N'oubliez pas les mouvements dans l'introduction, et si vous décidez de choisir cette oeuvre pour l'épreuve du brevet, pensez au lien qu'ont ces mouvements avec la forme musical et ses différentes significations ! (pour toutes questions, vous pouvez commenter ou me demander directement en classe).
 

 
Gestes

1) Pré-introduction "i u o" : les groupes se placent dans l'ordre suivant : rouge (au fond), orange (devant les rouges), bleu (à droite) puis vert (à gauche).
2) Le groupe bleu avance de quelque pas, sur la première mélodie du piano, puis le groupe vert fait de même.
3) Les groupes oranges et rouges viennent se mettre en place, "face public".
4) Bleu et orange produisent le passage beatbox pendant que rouge et orange lèvent les bras 5 fois : extérieur, intérieur, extérieur, intérieur, deux bras.
5) Tout le monde se place "face public" et le chant commence.

Brève biographie de l’auteur

Né le 11 octobre 1951 à Paris, Jean-Jacques GOLDMAN est l’un des plus grand auteur-compositeur-interprète français. Au-delà de ses très nombreux tubes, il compose pour beaucoup d’autres interprètes, comme Céline DION ou Johnny HALLYDAY. Ses origines l’entraîneront à écrire la chanson Né en 17 à Leidenstadt, qu’il interprètera en trio, accompagné de Michael JONES et Carole FREDERICKS.

Contexte (historique, social, artistique)

Jean-Jacques GOLDMAN est d’origine juive polonaise, sa mère étant elle-même d’origine allemande. Cette mixité de culture posera à l’auteur des questionnements sur la seconde guerre mondiale. Ses deux compères auront aussi leur rôle, en rapport avec les origines : la guerre civile irlandaise (1922 – 1923) pour Michael JONES, et l’apartheid en Afrique du Sud pour Carole FREDERICKS. Cette dernière a en réalité vécu la ségrégation, qui est l’équivalant de l’apartheid, aux Etats-Unis.

Analyse formelle de l’œuvre

Introduction : L’introduction de cette chanson porte toute la force du message que veut faire passer GOLDMAN, grâce au mélange d’une écriture horizontale (mélodie du début) et verticale (accords sur le passage rythmique). Ce mélange d’écriture se retrouve ensuite vocalement, les couplets étant horizontaux et le pont étant vertical.
Couplets : L’originalité de ce chant est de ne présenter aucun refrain. Chaque couplet présente une mélodie assez semblable, mais il ne s’agit pas de refrain, puisque ni les paroles ni la mélodie ne sont exactement les mêmes à chaque reprise. On peut distinguer quatre couplets différents, les deux premiers interprétés par GOLDMAN, le troisième par JONES et le quatrième par FREDERICKS. Chacun traite d’un sujet lié aux origines de l’interprète, toujours en posant la question « aurai-je été meilleur ou pire que ces gens ? »
Loin d’excuser les fautes commises dans le passé, l’auteur admet que toutes les conditions étaient ‘’favorables‘’ pour cultiver la violence. Cela se retrouve bien dans le deuxième couplet, où les champs lexicaux de la haine et des besoins vitaux liés à l’enfance sont mélangés. Cela va jusque dans le titre : « Leidenstadt », ville inventée, dont le nom signifie « ville des souffrances ».
Pont : Dans le pont, la mélodie change, ainsi que l’écriture. Devenant verticale, on perçoit tous les interprètes chantant ensemble, pour symboliser leur force et leur union.

Dimanche 1er janvier 2012 à 18:07

C'est officiel, en ce jour de nouvel an, le nouveau design du blog vient de voir le jour ! Plus électrique et plus jeune, j'espère qu'il vous plaira. J'ai opté pour un menu flash, plus interactif et ludique.Et pour les friands du genre, j'ai aussi ajouté quelques petites citations dans le module se trouvant en haut à droite... il n'y en a jamais trop !

http://www.musicalanscape.fr/images/Gifsmenu/banniere1.png
Questions : Préfériez-vous l'ancien design ou le nouveau ? Avez-vous des remarques pour améliorer le blog ?

Dimanche 1er janvier 2012 à 2:27

Voici la fiche de cours sur le buzz. Au delà des deux oeuvres étudiées en cours et sur le blog, c'est bien les activités proposées qui vous permettront d'acquérir les compétences.

http://www.musicalanscape.fr/images/musique/nyancat2.gif

Dimanche 1er janvier 2012 à 2:17

Deuxième et dernière oeuvre analysée pour ma séquence sur le buzz, la vidéo multitrack de Mike TOMPKINS représente bien le phénomène d'accumulation de riffs.


On peut remarquer que Mike TOMPKINS nous laisse voir les "secrets" de sa vidéo.

L'exemple le plus flagrant est le suivant :

http://www.musicalanscape.fr/images/musique/Miketompkins.jpg
Dans cette capture d'écran, on retrouve toutes les particularités que nous reproduirons en classe :
- En haut, l'utilisation du human beatbox,
- En bas, des riffs vocaux.

Ce mélange de tout un tas de cellule mélodique et/ou rythmique créée une polyrythmie (plusieurs rythmes ensemble) par accumulation, qui est le secret d'un bon nombre de buzz. Les styles actuels raffolent de ce procédé, en particulier l'électro.

Dimanche 1er janvier 2012 à 0:46

Dans son Logobitombo, MOUSSIER TOMBOLA utilise la répétition de petites cellules musicales mettant en lien la parole et le geste. Ces cellules sont appelées riff ou ostinato. Cette répétition permet de se souvenir facilement de la chorégraphie, et surtout de garder en tête la mélodie (même si il s'agit en réalité d'un texte parlé).



Corde à sauter… hé hé, (x2)
Doucement, mais fait doucement.
Position, un, deux, (x2)
C’est bon ça (x2)
Mitraillette à droite, mitraillette à gauche.
Position, un, deux, (x2)
C’est bon ça (x2)


Heeeeyyyy ! Sean Paul, Sean Paul, Sean Paul. (x4)
T’y es content, t’y es content. (x4)

REFRAIN

Si tu sais pas danser le logobi,
Tombola va te montrer comment on danse ici.
Si tu sais pas danser le logobi,
Tombola va te montrer comment on danse ici.

REFRAIN


Le morceau continue, mais en classe, nous l'apprendrons jusqu'ici. Pour bien connaître la chorégraphie de façon précise (car derrière sa simplicité, il existe des petits détails qui font toute la différence), expliquée par le maître en personne, j'ai nommé MOUSSIER TOMBOLA !

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