Une simple vidéo de Claude NOUGARO interprétant L'Ile Hélène. Pour entendre la chorale interpréter ce chant en ajoutant un effet de pluie, il suffit de cliquer ici.
Dimanche 9 octobre 2011 à 15:24
Dimanche 9 octobre 2011 à 13:50
Dans ma problématique concernant la façon dont les images sont dépeintes par la musique, j'utiliserai comme oeuvre de référence un extrait de la Suite Scythe de Serge Prokofiev.
Cette pièce, très imagée, permet d'imaginer toutes sortes d'histoires possibles. Si la plupart des gens imagineront une guerre, il en reste de nombreux qui verront toutes sortes de choses, parfois très étonnantes. Dans tous les cas, l'histoire pourra être souvent divisée en trois épisodes, que l'on retrouve musicalement parlant.
Les trois parties se distinguent grâce aux différents timbres (caractéristique permettant d'identifier un son : voix, violon, etc...) et à la dynamique (puissance sonore, volume).
Ainsi, sans entrer dans le détail, on pourra définir les trois parties de cette manière :
- Première partie. Timbres : vents + percussions, dynamique : forte
- Deuxième partie. Timbres : cordes, dynamique : mezzo forte
- Troisième partie. Timbres : Tutti (tout l'orchestre), dynamique : piano
Cette analyse est assez approximative et nous pourrons entrer plus dans le détail. Mais le but n'est pas d'analyser finement chaque timbre et l'évolution de la dynamique. Il faut comparer l'histoire imaginée en écoutant l'extrait avec les composantes de chaque partie, pour comprendre quels éléments constitutifs du phénomène musical nous entraînent à imaginer ceci plutôt que cela.
Cette pièce, très imagée, permet d'imaginer toutes sortes d'histoires possibles. Si la plupart des gens imagineront une guerre, il en reste de nombreux qui verront toutes sortes de choses, parfois très étonnantes. Dans tous les cas, l'histoire pourra être souvent divisée en trois épisodes, que l'on retrouve musicalement parlant.
Les trois parties se distinguent grâce aux différents timbres (caractéristique permettant d'identifier un son : voix, violon, etc...) et à la dynamique (puissance sonore, volume).
Ainsi, sans entrer dans le détail, on pourra définir les trois parties de cette manière :
- Première partie. Timbres : vents + percussions, dynamique : forte
- Deuxième partie. Timbres : cordes, dynamique : mezzo forte
- Troisième partie. Timbres : Tutti (tout l'orchestre), dynamique : piano
Cette analyse est assez approximative et nous pourrons entrer plus dans le détail. Mais le but n'est pas d'analyser finement chaque timbre et l'évolution de la dynamique. Il faut comparer l'histoire imaginée en écoutant l'extrait avec les composantes de chaque partie, pour comprendre quels éléments constitutifs du phénomène musical nous entraînent à imaginer ceci plutôt que cela.
Dimanche 25 septembre 2011 à 22:21
Je sais que mes lecteurs réguliers (autres que mes élèves) attendaient cela avec impatience... voici une nouvelle séquence !
Le lien entre la musique et l'image a toujours fasciné les gens, surtout depuis l'explosion du marché cinématographique. La musique de film est devenu un art à part entière, et certains compositeurs sont spécialisés dans ce genre de création.
Voici donc une nouvelle séquence, consacrée à la musique et à l'image, qui tournera autour de la question suivante : "comment les images sont-elles dépeintes par la musique ?"
Pour répondre à cette question, deux oeuvres de référence seront étudiées en détail :
Un extrait de la Suite Scythe de Sergueï PROKOFIEV
et "Samuel Goldenberg et Schmuyle" tiré des Tableaux d'une exposition de Modeste MOUSSORGSKI (version pour orchestre)
A cela s'ajouteront eux oeuvres supplémentaires,étudiées plus superficiellement :
La bande originale du film Microcosmos, composée par Bruno COULAIS
Et The Ice dance de Danny ELFMAN, tiré du film Edward aux mains d'argent de Tim BURTON
En outre, le chant L'île Hélène de Claude NOUGARO sera appris, et une création des élèves sera mise en place. Le texte suivant sera mis en musique par les élèves : « Deux enfants jouent tranquillement dans un parc. La situation dégénère soudain et ils commencent à se bagarrer. Un adulte arrive et les sépare. Les enfants finissent par se réconcilier. »
Les compositeurs ont souvent aimé dépeindre des images par la musique, mais certains artistes peintre ont tenté le contraire, en mettant sur toile un son. On trouve par exemple Paul KLEE au XXème siècle. Ce plasticien était atteint de synesthésie et voyait une couleur pour chaque son entendu. De même, Vassily KANDINSKY aimera représenter le son par le phénomène d'abstraction lyrique dont il est l'inventeur.
Le lien entre la musique et l'image a toujours fasciné les gens, surtout depuis l'explosion du marché cinématographique. La musique de film est devenu un art à part entière, et certains compositeurs sont spécialisés dans ce genre de création.
Voici donc une nouvelle séquence, consacrée à la musique et à l'image, qui tournera autour de la question suivante : "comment les images sont-elles dépeintes par la musique ?"
Pour répondre à cette question, deux oeuvres de référence seront étudiées en détail :
Un extrait de la Suite Scythe de Sergueï PROKOFIEV
et "Samuel Goldenberg et Schmuyle" tiré des Tableaux d'une exposition de Modeste MOUSSORGSKI (version pour orchestre)
A cela s'ajouteront eux oeuvres supplémentaires,étudiées plus superficiellement :
La bande originale du film Microcosmos, composée par Bruno COULAIS
Et The Ice dance de Danny ELFMAN, tiré du film Edward aux mains d'argent de Tim BURTON
En outre, le chant L'île Hélène de Claude NOUGARO sera appris, et une création des élèves sera mise en place. Le texte suivant sera mis en musique par les élèves : « Deux enfants jouent tranquillement dans un parc. La situation dégénère soudain et ils commencent à se bagarrer. Un adulte arrive et les sépare. Les enfants finissent par se réconcilier. »
Les compositeurs ont souvent aimé dépeindre des images par la musique, mais certains artistes peintre ont tenté le contraire, en mettant sur toile un son. On trouve par exemple Paul KLEE au XXème siècle. Ce plasticien était atteint de synesthésie et voyait une couleur pour chaque son entendu. De même, Vassily KANDINSKY aimera représenter le son par le phénomène d'abstraction lyrique dont il est l'inventeur.
Jeudi 15 septembre 2011 à 13:06
Cela fait un petit moment que je n'ai plus posté d'articles sur le blog de façon aussi régulière que dans le passé. Je m'en excuse, la raison est tout simplement la rentrée des classes, et il m'a fallu organiser pas mal de choses. Mais je pense que maintenant, je vais pouvoir repartir sur un rythme plus régulier, avec au moins deux ou trois articles par semaine (en tout cas, je l'espère). Aujourd'hui, un article un peu spécial, classé dans la catégorie "films conseillés". Il s'agit en réalité de tout un tas de petits courts métrages en animation. Bien entendu, ce blog étant musical, ces courts métrages le sont aussi. Cette série de vidéos se nomme Animusic.
Ces petites vidéos ont toutes quelque chose de fascinant. Représentant des morceaux de musiques créés pour l'occasion (à l'exception de la vidéo montrant une cathédrale, qui reprend un "tube" de la musique classique), on peut voir toutes sortes de machines, robots et autres phénomènes étranges s'animer pour nous en mettre plein les yeux (mais aussi plein les oreilles). Mais tout cela étant assez difficile à décrire par des mots, je vous propose deux vidéos. La première, assez douce, représente la "aqua harp", Harpe qui révélera de nombreux secrets au fil des secondes et qui est jouée par ce qui semble être des poissons. La seconde, beaucoup plus dynamique, représente le "gyro drum", une batterie géante jouée par des robots, qui ira en s'agrandissant tout au long de la vidéo.
Ces petites vidéos ont toutes quelque chose de fascinant. Représentant des morceaux de musiques créés pour l'occasion (à l'exception de la vidéo montrant une cathédrale, qui reprend un "tube" de la musique classique), on peut voir toutes sortes de machines, robots et autres phénomènes étranges s'animer pour nous en mettre plein les yeux (mais aussi plein les oreilles). Mais tout cela étant assez difficile à décrire par des mots, je vous propose deux vidéos. La première, assez douce, représente la "aqua harp", Harpe qui révélera de nombreux secrets au fil des secondes et qui est jouée par ce qui semble être des poissons. La seconde, beaucoup plus dynamique, représente le "gyro drum", une batterie géante jouée par des robots, qui ira en s'agrandissant tout au long de la vidéo.
Mardi 6 septembre 2011 à 10:51
Parce que les femmes sont rares dans le milieu de la composition, et parce que la musique de jeux vidéos est une des choses les plus passionnante au monde, je tiens à vous parler de Michiru Yamane.
Cette compositrice japonaise, née en 1963, est principalement connue pour ses musiques accompagnant les jeux de la série Castlevania. Cependant, elle composera d'autres bandes originales pour des jeux vidéos, comme par exemple Suikoden III sur Playstation 2.
Cette compositrice japonaise, née en 1963, est principalement connue pour ses musiques accompagnant les jeux de la série Castlevania. Cependant, elle composera d'autres bandes originales pour des jeux vidéos, comme par exemple Suikoden III sur Playstation 2.
Finalement, plutôt que de la rattacher à un simple jeu, on peut voir Michiru YAMANE comme une compositrice officielle de la firme de jeux vidéos Konami (avec d'autres compositeurs qui en font partie bien sûr). Sa consécration commencera à partir de 1997, grâce aux sublimes musique du jeu Castlevania : Symphony of the night (remarquez comme le nom de ce jeu est déjà très musical : il se traduit par "Castlevania : la symphonie de la nuit" ).
Je vous laisse écouter l'une de ses plus belles compositions (à mes yeux) : A toccata into Blood Soaked Darkness, tiré du jeu Castlevania : curse of darkness. Laissez-vous porter par la musique... elle vous révélera bien des surprises au fil du temps qui passe. L'arrivée rythmique après l'introduction lente à l'orgue est ainsi tout à fait exquise, tout comme les autres changement de décor musical au cours du morceau !